| Jean-françois Parotte | 30 janvier 2020 | Oraison funèbre
André Degey
Définition : Un éloge funèbre, ou eulogie, est une oraison ou discours généralement public prononcé à la mémoire d'une personne disparue, généralement lors de son enterrement ou de sa cérémonie de commémoration.
Cher André,
Tout le monde à droit à un dernier hommage, en particulier dans l'adversité.
La Rencontre :
Toi, qu'on a rencontré en 2006, quand on a acheté cette ruine que tu connais bien, en nous disant que tu avais la clef de la boite au lettres. Je t'ai dit que tu pouvais la garder, qu'on ne recevrait que des factures, tu m'a rétorqué, en voyant les travaux entrepris : « et dire qu'il n'y avait pas ça à y faire »… avec le claquement de doigt qui va bien ; à ce moment on s'est regardé avec Jean-Marc, et on s'est dit, circonspects, mais qu'est-ce que c'est que ce type ??? Tu nous a laissés sur le cul.
La naissance d'une amitié :
Au fur et à mesure de nos rencontres, une vraie et réelle amitié est née, tu nous a fait découvrir toute la finesse et la justesse de ton humour… bien à toi, seuls quelques proches étaient en mesure de l'apprécier.
L'intrication :
Et oui, les liens se sont tissés, tu es entré dans nos vies et toi dans les nôtres. Un bon compagnon pour les soirées d'été, d'hiver, toujours la juste vision de la situation, le juste commentaire, et cette justesse qui te sied si bien ; tu as accompagné les premiers pas de nos enfants, tu leur as donné tout ton amour, tu est devenu « André » aka le papy d'à côté. Merci pour ces années bonheur.
Et Mireille, la « faucheuse », peu peuvent apprécier à quel point tu tenais à elle, une amitié développée pendant les années , mais tissée bien avant déjà, ou tu t'es dévoué pour Jeanne, . Et son frère, qui venait te rendre régulièrement visite.
L'histoire :
Comment ne pas parler de tes jeunes années que tu nous as comté, toi, jouant dans le pétrin à côté d'une bombe non explosée, ou encore, bidasse à l'armée et franc tireur, ce crin que tu t'es fait suite à une soirée d'anniversaire, ou encore ton combat contre l'extinction des réverbères communaux …, les efforts que tu as fait dans le milieu professionnel, les barreaux de cage à lapin que tu as soudés pour devenir soudeur puis traceur... toutes ces anecdotes que tu as partagées. Avant tout je salue ton intégrité professionnelle ou privée, cette absence de compromission.
Le souvenir :
Nous t'avons connu au crépuscule de ta vie André, mais, que de bons souvenirs, André, tu restera à jamais dans nos coeurs, toi qui disais que tu étais assez vieux pour faire un mort, on pense très fort à toi,
JF, Cécile et les enfants, Mireille, Jean-Marc et tout ceux que je n'ai pas cité par manque de place…
Repose en paix André, bisous tu nous manque. |
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