| Catin M Th | 22 juin 2020 | Sincères condoléances à sa famille.
Que de bons moments passés entre voisins. Inoubliable !
Nos points en commun, les chats et leur bien-être. Tracasse ! Je m'impliquerai pour leur trouver des familles d'accueil. |
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| Catin, M Th | 22 juin 2020 | Sincères condoléances à toute la famille.
Que de bons moments passés entre voisins. Inoubliable !
Nos points en commun, les chats et leur bien-être...
Tracasse! Je m'en occupe et je m'impliquerai à leur trouver des familles d'accueil. |
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| Serge NEYBUCH | 21 juin 2020 | Salut Jo,
Pas drôle, vraiment pas drôle ta dernière blague… tu, nous avais habitué à mieux, bien plus joyeux et plus ludique, toi, le jongleur de mots, le mec au calembours impensables et improbables…
Ce coup-ci, t’as fait fort, très fort, même. Et, malheureusement, cette blague morbide sera ta dernière.
C’est vrai que depuis plusieurs mois, tu l’attendais, tu la souhaitais cette fin. Une fin qui allait mettre un terme au calvaire que tu endurais au quotidien. Lucide, jusqu’au bout, tu te voyais dépérir physiquement et moralement, tu te voyais t’amoindrir, te détruire peu à peu au point que tu ne supportais plus ton image et ce que tu devenais. Au point que ton apparence physique et tes difficultés à te mouvoir, à rester autonome, à rester un être humain au sens tel que tu l’entendais, digne, dynamique, créatif, t’insupportaient. Au point de vouloir en finir avec cette vie qui ne t’apportait plus rien, sinon tristesse, abandon et désillusion.
C’est vrai que, depuis les plus de 50 ans que nous nous connaissons, nous avons eu le temps et l’occasion d’en discuter de cette « fin de vie » digne et humaine. Que de débats animés et interminables, d’échanges d’idées, d’articles dans le Kaléidoscope pour parler de ce sujet sans solution, si ce n’est l’issue finale. Fidèle à tes convictions, il était évident que, si la maladie ne t’emportait pas soudainement, tu aurais fait le nécessaire pour atteindre ton objectif et mourir dignement.
Comme d’habitude, tu as respecté tes convictions mais… te rends-tu compte du foutoir que tu as créé en nous lâchant de la sorte. En fait, tu n’en as jamais fait qu’à ta tête - une tête qui t’a d’ailleurs fait souffrir toute ta vie et t’aura fait engloutir une montagne de médicaments et contribuer ainsi à une fin bien trop précoce. A l’annonce de ton décès, le pharmacien a annulé sa commande annuelle de « beurre de cacao »… dans le même temps, la société « Lays » a arrêté une chaîne de production de « Chips au paprika », Bistro Diner envisage de licencier ¼ de son personnel et Côte d’Or a réduit sa production de Chokotoff… T’imagines un peu la crise… Comme je disais, tu n’en fais qu’à ta tête… Philips a décidé de baptiser sa nouvelle salle de réunion « Salle Claudy Leruse », et Nestlé va élever un monument au seul et unique client du « Fair Dessert »… ils te doivent bien ça…
C’est pas pour rien qu’on t’appelait D’Jo… ben oui, à l’Ecole Moyenne de Gouvy, déjà, il ne s’agissait pas de t’embêter… Un petit teigneux, le Claudy, à l’image de « JO Dalton », le petit bandit nerveux et excité de la BD Lucky Luke… Tu n’avais pas de Colt à la ceinture, heureusement, mais de grands ongles affutés et des dents acérées pour te défendre et faire passer tes idées… Pierre Lambert, qui t’a affublé de ce surnom, s’en souvient encore outre-tombe… Tu pourras lui en reparler… et vous disputer à nouveau, peut-être.
Lorsque tu es arrivé à la Maison des Jeunes, en 69-70, tu étais, comme moi, préposé au chauffage et à l’entretien des locaux… puis, ensembles, nous avons repris le flambeau et développé ce groupement de jeunesse qui nous tenait tant à cœur au point que, 40 ans plus tard, on s’en occupait encore… Différemment, bien entendu, fort heureusement. Que de « Soupers de Fin d‘Année », de ballades en forêts, d’activités socio-culturelles, de rencontres, de débats, de tête à tête, d’initiatives, d’innovations. Des souvenirs qui t’auront sans doute poussé à mettre sur pied la nouvelle maison des jeunes « MJ23 » - « 23 », comme le nombre de villages de notre commune pour laquelle tu as tant et sans doute trop donné et pour laquelle nous avons co-écrit, avec Vincent et Etienne, un guide touristico-culturel . Promis, juré, on la sortira, cette 3e Edition augmentée, de Gouvy - 23 Villages, tu en rêvais, et tu l’auras… et pour la lire, tu trouveras bien un copain qu’on aura enterré avec ses lunettes…
Si « Kaléidoscope », le « périodique-apériodique » que nous avions créé ensemble existait encore, nul doute que je t’aurais envoyé une lettre de « patient virtuel » décrivant de ton cas, tes problèmes et tes angoisses, avec humour et impertinence. Nul doute que le Docteur Zette, pseudonyme sous lequel tu répondais à tes patients dans cette parodie de rubrique médicale, aurait trouvé, pour toi, une solution efficace mais non ultime comme celle que tu viens de nous concocter.
Homme de paradoxes, tu as toujours tout fait à l’envers ou, en tous cas, de manières surprenantes et inattendues. Non-fumeur intégriste, tu as dévoré des dizaines de cigarettes pour empêcher que l’on fume en ta présence et aujourd’hui, c’est en fumée que tu décides de partir… Toi qui ne supportais ni le soleil ni la chaleur et on va te cuire à grand feu… ceci dit, tu adorais la viande calcinée au barbecue… L’odeur des cendriers, les lendemains de guindailles t’incommodait et on va répandre tes cendres sur la pelouse… Si tu avais eu le choix, je suis bien certain que tu aurais préféré que l’on utilise ton « four Miele auto-nettoyant » plutôt que ce brolle industriel. Profondément opposé à l’abus d’alcool, tu vidais nos verres, cul sec, pour pouvoir enfin rentrer à la maison, après une longue soirée chez Elten. Toi qui avais « 2 mains gauches »… voire une seule… et n’a jamais été capable de réparer quoi que ce soit, ne voilà-t-il pas que tu crées le « repair-café »… intéressé, sans doute… comme super client… car, comme super casseur, tu te posais en premier…
Que va-t-on faire sans toi ??? Allons-nous retourner dans tous ces restaurants dont tu nous as privé parce que leur « Dame Blanche » ou leur « Expresso » n’étaient pas à la hauteur de tes attentes. Il n’y a guère, j’ai rencontré, au détour d’un couloir à Lierneux, un serveur chinois, perdu, les yeux hagards se demandait toujours s’il pouvait « servir ce canard laquais »… Et qui fera la vaisselle les lendemains de Pains-Vins-Fromages ??? En avance sur ton temps, bien avant le Coronavirus, tu avais déjà saisi tous les avantages de la « distanciation sociales » lorsque tu changeais de table, t’isolant pour déguster ton dessert tandis que nous attaquions le fromage…
Homme d’engagements, tu as consacré ta vie au service des autres, négligeant trop souvent ta propre personne, négligeant ta maison, ton confort, ton bien-être . Les vacances, tu ne connaissais pas, trop occupés par la gestion du club, tes étudiants, la commune et les autres associations socio-culturelles auxquelles tu te donnais corps et âme. Et avec quels remerciements ??? Les dernières élections communales t’ont fait retomber sur terre et comprendre l’ingratitude du monde, elles t’ont plongé dans une déprime sans fond dont tu ne te seras jamais remis - à juste titre, au regard de ton bilan politique et associatif - précipitant ainsi cette maladie qui t’a emporté. Homme pressé, trop pressé mais hyper efficace, trop discret sans aucun doute, peu enclin à mettre en scène ses réalisations et ses projets, tu étais, en ce domaine, en dehors de notre époque, trop honnête que pour te vendre, parader ou faire de vains discours. Dans ce monde où tout n’est plus qu’apparence, hypocrisie et faux-semblants, sans doute n’avais-tu plus ta place.
Il y a quelques jours à peine, au retour de ta dernière double opération, tu me disais que tu n’avais pas encore vu « la petite lumière blanche » qui t’aurait soulagé de tes souffrances. Sur ma boîte vocale, ironiquement tu me laissais « …et merde, ils m’ont encore raté » - Si, cette fois, cette lumière a été blanche pour toi, elle est bien noire pour nous. Le jour de ton décès, curieusement, le ciel s’est obscurci… nul doute que tu avais déjà eu maille à partir avec le dieu chargé de la météo. Tu l’as promis et tu en rêvais depuis des mois, une fois là-haut, en bas ou je ne sais où, tu dirais toute la haine que tu portes à ces dieux de pacotilles inventés par les hommes pour mieux dominer et faire souffrir leurs semblables… Là-dessus, je n’ai aucun doute, je sais que tu vas leur mener la vie dure… pour l’éternité, selon eux… et la migraine, ce sera pour eux, cette fois…
Il serait trop long de citer ici toutes les améliorations que tu as apportées à la vie de tes concitoyens, toutes les manifestations, initiatives et actions socio-culturelles que tu as créées, soutenues ou initiées. L’histoire et la mémoire feront le tri mais nul doute que tu resteras aux yeux de tous un grand bonhomme, difficile et capricieux parfois, mais toujours honnête, altruiste dans l’âme et respectueux de toutes et tous, toutes convictions philosophiques, politiques ou religieuses confondues.
Fais un beau et long voyage, profites de ces longues vacances… les premières de ta vie, de ta nouvelle vie… et ne t’impatiente pas trop, nous aussi, on sera « CoVid » là…
Avant de te laisser brûler ta dernière cartouche, je voudrais encore ajouter un tout grand merci à Vincent qui s’est démené corps et âme pour que tu ne manques de rien, pour te conduire à l’hôpital, t’y reprendre, faire tes courses, veiller sur toi, etc. Merci aussi à tes voisins José, Marie Claire, Thérèse, Guy, Laurent et tous ceux et celles t’ont soutenus durant cette trop longue descente aux enfers, sans oublier Rouroux, Noireau, Blanchot, Grisous et tous ces chats qu’il adorait et qui, sans rien lui demander en retour, si ce n’est son immense affection, lui ont sans aucun doute apporté des moments de paix et de réconfort lorsqu’il en avait tant besoin.
Bon voyage Jo.
A toute sa famille, ses proches, condoléances amicales. |
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| Martini De Koninck Claudy et Christine | 21 juin 2020 | Nous présentons à toute la famille nos plus sincères condoléances.
Repose en paix |
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| Eric ROBERT | 19 juin 2020 | Un homme qui s'est dévoué plus d'un demi-siècle pour son village, pour ses habitants, qui a fait avancer les choses et les idées, malgré les difficultés.
Il a construit, et apporté sa pierre à l'édifice...
Merci . |
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| Bernard Bissen | 19 juin 2020 | | Une personne que vous aimez est partie mais ne sera jamais oubliée tant que vous détenez sa mémoire dans votre cœur. ...Salut Camarade |
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| Freddy et Juliette Syne-Dorquet | 19 juin 2020 | | Sincères condoléances à la famille. Cher Claudy repose en paix. C'était quelqu'un de bien. |
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| Philippe Leyens | 19 juin 2020 | | Sincères condoléances à la famille et amis. |
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| De Koninck Michel | 19 juin 2020 | Repose en paix.
Famille De Koninck Michel. |
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| Bernadette Majerus | 18 juin 2020 | | Juste , honnête c'est ce que je retiendrai , tu lui as fait un bel hommage Louis . |
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| Edgard Noel | 18 juin 2020 | | Sincères condoléances |
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| Frédéric Dresse | 18 juin 2020 | | Très bel hommage Louis. Sincères Condoléances aux proches. |
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| Liliane Brisy | 18 juin 2020 | | Moi aussi j\'ai été très contente le l\'avoir rencontré...un dernier projet dont je lui avais parlé et que j\'aurais aimé qu\'il mette sur pied : l\'université populaire...il avait été très réceptif à cette idée mais la maladie l\'a rattrapé merci pour tout Claude |
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| Amory Bruno | 18 juin 2020 | | La personne la plus honnête et la plus juste que j'ai rencontré,très fière d'avoir été a tes cotés pendant 6 ans. Grace à toi j'ai appris beaucoup . Merci pour tout, Reposes en paix Claude |
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| Simone Lommers | 18 juin 2020 | | Très beau témoignage. |
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| Jean Francois Guebel | 18 juin 2020 | | Quelle douleur d apprendre le décès de notre Claude que de bons souvenirs avec toi mon amis repose en paix claudy on te regrette déjà |
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| Denise Herman | 18 juin 2020 | | Nous gardons le souvenir d un homme intégre et toujours à l écoute de tous .Qu' il repose en paix |
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